DANS L’ACTION LE 23 AVRIL ET LE 1ER MAI : les Unions Régionales CGT-FSU-Solidaires, et les organisations de jeunesse
Unef et Unl appellent l’ensemble des salariés, étudiants, lycéens à manifester le
23 avril à Paris, à 14H, place d’Italie en direction de la Bastille.

Alors que la situation sanitaire est explosive, que des contaminations s’accélèrent,
particulièrement avec les variants du virus et qui touchent de plus en plus de
personnes, une surmortalité est constatée proportionnelle aux inégalités sociales ou
territoriales
Depuis plus d’un an, aucune annonce gouvernementale ne témoigne d’une prise de
conscience des raisons objectives de ce troisième confinement nationale qui ne dit pas
son nom. Pas un mot sur ce qui a conduit les hôpitaux publics et les services de santé
en général à être au bord de l’implosion.
Les URIF alertent, depuis des mois, sur les suppressions de moyens notamment dans
les hôpitaux de l’AP-HP impactés par de multiples fermetures de lits, de suppressions
de postes tous grades confondus, le gouvernement continue à mener à terme sa
politique d’austérité en fermant des Hôpitaux comme BICHAT, BEAUJON, et l’HOTELDIEU
vendu à la découpe au groupe capitaliste NOVAXIA, ceci au détriment de
l’accès aux soins pour y installer des commerces.
Les URIF exigent la réouverture immédiate des 100 lits équipés, prêts à l’emploi,
à l’hôpital Hôtel-Dieu (Paris), ainsi que des 40 lits à l’hôpital Jean Verdier (Seine-
Saint-Denis).
La réalité est sans appel, les déprogrammations de soins et d’actes chirurgicaux se
multiplient et de nombreux patients atteints de maladies graves voient leur prise en
charge retardée mettant en péril leur chance de guérison. Les personnels soignants
sont épuisés, exposés et, souvent, tellement en sous-effectif qu’ils renoncent à
protéger leur propre santé.
Il en est de même pour les annonces concernant l’Education nationale, pas un mot
sur les suppressions de classe contre lesquelles les personnels se mobilisent en ce
moment, pas un mot contre les suppressions de postes alors que le nombre
d’élèves va augmenter à la rentrée prochaine. Pas un mot sur les classes qui
expliquent les difficultés rencontrées pour exercer des missions de service public de
qualité et pour protéger et faire respecter les consignes sanitaires de l’ensemble de la
communauté éducative. C’est un plan d’urgence massif, pour l’emploi dans
l’éducation et les universités qui est plus que nécessaire !
Pas un mot en direction de la jeunesse sacrifiée qui souffre et peine à survivre avec
des aides dérisoires. Au lieu de cela, les familles vont devoir gérer, du jour au
lendemain, un nouveau calendrier de vacances scolaires. Elles risquent d’être
confrontées à de multiples difficultés pour concilier la garde de leurs enfants et la
poursuite de leur activité professionnelle.
Rien n’est prévu pour éviter que la majorité des parents en télétravail et
particulièrement les femmes ne soient dans l’obligation de conjuguer cours à la
maison, garde d’enfants et travail.
Dans ce cadre, les Unions Régionales d’Île-de-France CGT-FSU-Solidaires, avec
l’UNEF et l’UNL appellent les salarié.e.s du privé comme du public, la jeunesse, les
retraité.e.s et privé d’emploi, à mobiliser pour défendre les emplois, les salaires, les
conditions de travail, menées par les travailleur-ses notamment de la Culture, ainsi
que ceux de la Santé, de l’Education nationale, des étudiants, du médico-social, des
entreprises électriques et gazières, et de la RATP, des raffineries, du commerce,
Les Unions Régionales CGT-FSU-Solidaires, et les organisations de jeunesse
Unef et Unl appellent l’ensemble des salariés, étudiants, lycéens à manifester le
23 avril à Paris, à 14H, place d’Italie en direction de la Bastille.
Pour exiger le retrait de la « réforme » de l’assurance chômage et pour l’emploi avec
les salariés du spectacle, avec les précaires et chômeurs, de la santé, en convergence
avec toutes les entreprises en luttes
Cette mobilisation est un point d’appui pour construire et amplifier les
mobilisations afin de construire de nouvelles journées d’actions dont le rendezvous
annuel de luttes du 1er mai.
Les Unions Régionales et les organisations de jeunesse appellent à faire du 1er
mai une grande journée de mobilisation avec une manifestation à 14 h de
République à Nation.