La FSU demande aux députés de voter demain la loi d’amnistie sociale.
Le revirement du gouvernement sur ce projet de loi est incompréhensible. En effet, sous le précédent gouvernement, l’utilisation de la justice pour intimider les syndicalistes était devenue la règle. Le nombre de poursuites et de condamnations a explosé, avec des sanctions totalement disproportionnées par rapport aux actes reprochés.
Ce projet de loi à l’initiative de parlementaires concerne des syndicalistes qui ont été poursuivis dans le cadre de luttes pour l’emploi ou pour le logement. Cette loi votée par le Sénat a déjà été largement allégée.
En votant cette loi, les parlementaires montreront qu’ils n’assimilent pas les faits commis par des syndicalistes, qui se retrouvent en première ligne pour défendre l’ensemble des salariés dans une période de crise aigüe, avec ceux commis par des délinquants.
C’est une question de justice sociale. C’est aussi un signe majeur d’apaisement qu’attendent du gouvernement actuel les salariés et les chômeurs.
La FSU attend donc des parlementaires qu’ils maintiennent, défendent, améliorent et adoptent la proposition de loi adoptée par le Sénat.
La FSU appelle à participer le jeudi 16 mai (12h) au rassemblement organisé devant l’assemblée nationale.