La consultation sur les projets de programme de la scolarité obligatoire vient de s’ouvrir.

La FSU regrette vivement que, malgré ses demandes répétées, aucun temps qui aurait permis une appropriation et une réflexion collective n’ait été dégagé pour les personnels.

Elle invite néanmoins la profession à s’emparer de cette consultation pour améliorer les projets, en faire de véritables outils professionnels au service de la réussite de tous les élèves.

Organisés en trois volets avec un nouvel enseignement (éducation aux médias et à l’information), ces projets sont assez complexes.

Ainsi, les programmes du nouveau cycle 3 ( CM1, CM2, 6ème) devraient mieux préciser les apprentissages qui relèvent de l’école primaire ( CM1 et CM2) et ceux qui relèvent du collège, d’autant que les professeurs des écoles et des collèges ne disposent pas aujourd’hui de temps spécifiques pour leurs échanges professionnels.

Le manque de cohérences entre les cycles, l’absence de notions identifiées dans les programmes disciplinaires indispensables pour concevoir une démarche interdisciplinaire et le flou sur l’articulation entre les programmes et le socle commun de connaissance, de compétences et de culture ne permettent pas non plus une vision globale de la culture commune que l’élève doit acquérir.

La FSU invite donc les enseignants à apporter leur expertise pour améliorer ces programmes et les rendre plus opérationnels. Il leur revient également de s’exprimer sur tous les aspects de la mise en œuvre de ces programmes : formation, amélioration des conditions de travail, temps de concertation… ainsi que sur le cadre imposé par la réforme des collèges.

La consultation qui s’ouvre doit permettre la prise en compte des avis des personnels en particulier par une clarification des projets, des attendus de fins de cycle et des repères de progressivité détaillés.

L’objectif est bien d’améliorer la réussite des élèves en leur permettant d’acquérir les connaissances, les compétences et la culture commune nécessaires aujourd’hui à tous les jeunes.