Communiqué de presse de la FSU IdF
C’est une nouvelle fois aux cris de « SO collabo » que quelques pseudo-activistes ont caillassé un groupe de manifestants dont le tort était de porter un brassard de Service d »Ordre.
Bilan de cette courageuse action : un professeur des écoles blessé, qui, à deux centimètres près, perdait un œil ! Un professeur des écoles, mais cela aurait aussi pu être un retraité, un bibliothécaire, une infirmière … bref de simples salariés, de simples citoyens qui se mettent à disposition de leur organisation syndicale le temps d’une manifestation. Ces camarades, SO d’un instant, ne sont pas des gros bras mais des militants, mobilisés pour que nous soyons de plus en plus nombreux à manifester sereinement contre la loi Travail.
Celles et ceux qui déclenchent de telles attaques ont-ils si peu de bon sens qu’ils pensent réellement qu’en molestant de la sorte des enseignants, des ouvriers, des retraités… ils font avancer la « convergence des luttes », le « tous ensemble ». Qu’en s’en prenant à « nous », ils font reculer le gouvernement ? Évidemment non ! Les quelques dizaines de meneurs n’ont pas d’autres buts que d’accentuer le chaos sans se soucier des personnes et en essayant d’instrumentaliser une exaspération bien réelle… exaspération qu’alimentent de semaines en semaines les déclarations du gouvernement, les provocations de la préfecture de Police et la gestion des manifestations par les forces de l’ordre.
En prenant ainsi pour cible des salariés qui n’ont aucune protection, ils font le jeu de celles et ceux, gouvernement et patronat compris, qui n’attendent qu’une chose : la fin de la mobilisation.
Évidemment cela n’entamera en rien notre détermination, nous invitons seulement tous les manifestants à bien réfléchir au sens de leurs actes : ce n’est pas en agressant des salariés armés d’un unique brassard, qu’ils feront reculer le gouvernement.
La FSU île de France, ses militants, continueront à travailler au rassemblement des adversaires au projet de loi travail, sans se tromper d’adversaire, eux.
En attendant, nous souhaitons bon rétablissement à notre camarade !